Chapitre 2

    Ankh. La Clé de Vie
    Les formes
    La clé du son, Om ou AUM
    Les clés musicales
    La clé des Nombres
    Le moi intérieur
    La clé du bonheur
    Le secret de la vie

 

Maât  (époque pharaonique)

Déesse de la vérité, de la justice et de l’harmonie.
Le terme de Maât est le
  principe  du monde structuré, de l’ordre universel, des valeurs éthiques et de la civilisation;
le contraire de la sauvagerie, de la brutalité, du chaos.

Le roi avait pour tâche de maintenir l’équilibre et le respect de Maât. Représentée par une femme avec une plume sur la tête, elle était particulièrement vénérée à Thèbes et Menphis

 

 

 

ANKH
Appeléecroix ansée Egyptienne

 

 

La Clé de ViE  

 

[Très largement répandue dans l'art égyptien, l'ankh[1] est devenue le symbole de la vie après la mort. C'était à l'origine un symbole hiéroglyphique dont la boucle supérieure représentait l'utérus, et dont le sens était lié aux domaines de la vie et de la mort, ou plutôt de la Vie Eternelle ("Nem Ankh"). Dans les représentations artistiques, en particulier celles décrivant les cérémonies funéraires, les dieux et les déesses sont représentés tenant l'ankh par sa boucle comme si cela était une clé. De cette façon, on considérait que l'ankh ouvrait les portes de la mort sur l'immortalité.

L'ankh est aussi connu comme la Clé du Nil, représentant l'union d'Isis et Osiris. On raconte que c'est cette union mystique qui initierait les crues du Nil, apportant à l'Egypte les moyens de sa survie. Le sens d'utérus, et donc ainsi de fertilité et de reproduction que porte l'ankh est bien illustré par cette légende.

Traduit de l'Encyclopedia Mythica.Article copyright © MCMXCIX http://www.pantheon.org ]

L’Ankh se compose à partir du « Tau » égyptien ou «tau » ou « tav » en hébreu. Le Tau hébreu est la dernière lettre de l’alphabet et désigne Dieu. T est la 20ème lettre de notre alphabet.

Le T est surmonté d’un cercle en forme d’œuf, représentant «l’œuf du monde ». (voir « l’ovale » page 69).

La barre horizontale du T représente la passivité. C’est le lieu de séparation entre le monde supérieur divin  et le monde inférieur, soit terrestre.
La barre verticale représente l’action ainsi que  toutes les facultés nobles de l’esprit, la force et la santé.
C’est selon la forme du Tau que de nombreux temples, enclos sacrés, chambres sépulcrales ont tous établis leur fondation. La basilique de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome est également construite sur le modèle du Tau.
Sa ressemblance avec une croix fait que le  T n’a pas une très bonne réputation, parce qu’il s’apparente au poteau sur lequel on clouait les condamnés à mort.

Pour celui qui comprend la mort comme une transition d’un monde à un autre, la croix représente l’ultime expérience, l’initiation à la vie dans l’au-delà.

   

Dieu étant la clé de la création, le soleil la clé du jour,

Il reste à Saint Pierre la tâche de veiller sur
La clé du paradis

(Selon le dictionnaire des symboles)

 

Dans "Alice aux pays des merveilles", écrit en 1865 Lewis Caroll présente trois portes. Il tente de faire comprendre à Alice que pour aller au-delà de ces portes elle doit être en possession de 3 clés qu’il désigne comme étant celles d'argent, d'or et de diamant. Elles représentent chacune une étape de la vie et, afin d’en découvrir les secrets, il est nécessaire de posséder les bonnes formules.

Les trois étapes de la purification sont: la Connaissance, la Réalisation et la Sagesse.

L’auteur tente de faire comprendre l’importance d’aller au delà de ses possibilités afin d’atteindre l’Essentiel. Les trois étapes sont les instruments indispensables pour arriver à la plénitude, but de la vie.
Ce conte donne à penser que le cheminement ne peut se faire que par ces étapes et qu’il est bien clair qu’aucune ne peut être sautée. Pour avancer, chaque échelon doit être monté un à un, au moment venu et dans une bonne maîtrise et compréhension de la leçon apprise.
Le voyageur doit être informé le plus tôt possible de l’intérêt de posséder les bonnes méthodes afin de prendre au mieux sa destinée en mains de manière à atteindre l’idéal divin.

De nos jours, grâce à la technologie, les moyens de communications offerts nous donnent la possibilité d’aller vite. Néanmoins la terre tourne toujours à la même vitesse autour du soleil et les saisons sont également toujours fidèles au rendez-vous. Il est reconnu que dans toutes les formes d’expressions il est indispensable de progresser par étapes et avec respect du temps.
Un été pourri, un hiver trop doux, voilà la nature en difficulté de production. Il en est de même pour l’homme qui ne se soumet pas aux lois naturelles de la vie.

Pourquoi alors voudrions-nous que l’homme grandisse plus vite, qu’il soit amené à brûler les étapes et qu’il rate ainsi une partie pourtant indispensable à son bien-être !  

Les trois étapes :  

Connaissance  

Apprendre et découvrir est le but fondamental de notre venue sur terre. Dès ses premiers pas l’enfant est fier de montrer qu’il y arrive. Par des gestes, des mots et plus tard par ses propres expériences, il est heureux de constater qu’il grandit et qu’il s’enrichit de jours en jours des expériences. Ce n’est qu’au bout de ce temps d’apprentissage et d’adaptation qu’il va pouvoir enfin mettre en pratique ce qu’il est en mesure d’expérimenter.

Réalisation  

Le premier cycle étant terminé, l’individu est en mesure de développer ses connaissances. Il le fait pour son bien-être mais également pour le bien-être de ceux qui l’ont aidé à grandir. Une loi fondamentale de la nature est que rien ne se crée et rien ne se perd car tout doit être restitué.

Cette deuxième porte franchie, l’être est adulte et fort. Il est dès lors capable de mettre en pratique ses connaissances et peut évoluer dans la mission qu’il doit réaliser. Il fait ses preuves, mais n’est pas au bout de son apprentissage de la vie. Il doit néanmoins rester à l’écoute de ce que la vie a à lui enseigner.  

Sagesse  

Chacun récolte ce qu’il sème. Cet adage est d’autant plus vrai que l’objectif de chacun est de jouir si possible des fruits de son travail. La curiosité innée de l’homme lui offre un champ d’actions plus étendu et il est en mesure d’en profiter.

Cependant rien n’est encore acquis. L’expérience terrestre démontre que « l’ultime expérience », celle « de la transition » est une expérimentation de loin la plus facile. En règle générale, l’âme de l’individu reçoit le temps nécessaire pour s’y préparer.

 

Les formes

L’influence des formes est connue depuis la nuit de temps. Sans les formes, rien n’existerait.

Elles sont l’essence, le début même de la civilisation. Elles ont toutes des fonctions bien précises et agissent sur le psychique aussi bien que sur le bien-être physique.
Les formes ne sont pas neutres, elles s'inscrivent dans le courant cosmique. La forme des poissons n'est pas dues au hasard et celle des bateaux ou avions non plus. Elle est soigneusement étudiée permettant ainsi "aux créations" une plus grande performance.

Les formes sont muables et se recréent sous d’autres aspects. La forme, c'est-à-dire le corps qui enveloppe l’âme durant la durée de son incarnation, se putréfie au terme de sa mission et donne naissance à d’autres formes. Le corps, en retournant à la terre, garde l’équilibre entre ce qui a été pris à la terre et ce qui doit lui être restitué.
C’est la raison pour laquelle de nombreuses religions ou philosophies ont une idée très personnelle à propos du corps du défunt. Certains prétendent que l’incinération n’est pas à favoriser car elle ne permet pas à la forme de reproduire une autre forme. Alors que pour d’autres, la crémation est un moyen de purification.

Les anciens Egyptiens croyaient que les corps des défunts devaient être préservés si l'on voulait assurer une existence à leurs âmes dans l'au-delà. La momification était alors pratiquée avec soin mais elle n’était réservée qu’aux personnages ayant une fonction ou un rang important.
Les Egyptiens connaissaient l'efficacité des formes et en usaient consciemment dans leur quotidien. L’Ankh, sacralisé, était utilisé lors des rituels.
Ce n’est pas par hasard que les pyramides ont été construites sous cette forme. Reste à savoir maintenant par quels moyens et pour quelles raisons elles ont été construites ainsi. Cette clé reste encore à découvrir.  

Le FENG SHUI, un art chinois, prouve l’importance des formes dans leur quotidien. Il n’est pas rare de nos jours de rencontrer en Europe des adeptes de cet art. Aménageant leur intérieur en fonction de cette conception. Ils se procurent ainsi un plus grand bien-être.
Si la vision d’un rond donne une impression de plénitude, il est clair que cette sensation, si elle est en accord avec soi, renforcera le besoin d’aller de plus en plus loin à la recherche  de son bien-être.
En observant durant quelques secondes les formes qui suivent, vous constaterez l’effet produit par la vue de ces illustrations. Les vibrations que chacune d’elle émet influencent notre perception, créent une action sur nos sentiments et se répercutent sur l’ensemble de notre personnalité. La vision est différente selon le contour de l’image. L’être est mis en condition, de bien ou de mal-être, selon les effets que ces formes produisent sur lui.
En règle générale le « Rond » va produire une impression d’infini, alors que le « Carré » retient notre attention sur un endroit fixe. La « Sphère » donne le relief, la troisième dimension au rond et au carré. Le « Triangle » offre au regard une sensation d’évasion sans limite précise, alors que « l’Etoile » invite à l’action.



[1] Dictionnaire des symboles Jean Chevalier  et Alain Gheerbrant

             

 


Le cercle
[1]
 

Le cercle apparaît de bonne heure dans l’histoire humaine : dans la mythologie égyptienne, chez les Amérindiens dans leur modèle d’orientation, dans les rituels religieux, chez les derviches tourneurs, chez les mandalas tibétains, dans les labyrinthes des cathédrales ainsi que sur les rosaces.
Dans les icônes chrétiennes, le cercle représente l'éternité. Il représente également l'univers, le cosmos.
Il est le symbole du ciel et du temps. Combiné au carré, il évoque le mouvement, le changement.
Figure de protection, le cercle est la ceinture de défense qui entoure les villes.


[1] Les formes. Dictionnaire des symboles, ed Robert Laffont/Jupiter

   

        


Le Carré

Platon considérait le cercle et le carré comme étant, je cite : «absolument beau en soi».
C'est le symbole de la terre par opposition au ciel. Il est symbole de stabilité, de quelque chose qui repose bien.
Le carré est une figure ancrée sur 4 côtés égaux. Il symbolise l’arrêt ou l’instant. Le carré implique une idée de stagnation, de
solidification, voire de stabilisation dans la perfection.
Beaucoup d’espaces sacrés épousent une forme quadrangulaire: autels, temples, villes, camps militaires. Dans ces espaces, on travaille. On y établit des lois de toutes natures.
 

 

La Sphère  

La sphère est le symbole des volumes. Elle donne une troisième dimension au rond et au carré. Elle se définit par son centre et son rayon.
Dans la tradition grecque, Parménide démontra que l’Univers est une sphère concentrique dans laquelle deux sphères représentent la sphère terrestre et le monde.
La transition (la mort) fait passer d’une sphère à l’autre.
La sphère représente l’Univers dans sa totalité parfaite.
Les sept sphères de l’Univers sont : le Soleil, symbolisé par le Nombre -1-, la Lune -2-, Mars -3-, la Terre -4-. Jupiter -5 -, Vénus -6-, et Uranus -7.

Le baron Frédéric Portal tenta d’expliquer dans son livre intitulé « L’Antiquité, le Moyen âge et les Temps Modernes » édité en 1857, l’existence des dieux au moyen des sphères de couleurs. Il écrit :

« De Dieu, émane trois sphères : La sphère de l’amour (rouge), la sphère de la sagesse (bleue) et la sphère de la création (verte) ».

Grâce à la symbolique des couleurs, il prétend que Dieu parle aux hommes au moyen de trois langues, c'est-à-dire :

Une langue divine, avec laquelle il s’adresse à tous les hommes pour leur révéler l’existence des dieux.

Une langue sacrée qui parle par la symbolique de l’architecture, de la sculpture, de la peinture et de même par tout ce qui comprend la symbolique réservée aux cultes et ornements de cultes.

Pour terminer, une langue profane, celle de l’expression matérielle des symboles.

 

    


Le triangle

Au triangle, on associe toutes les règles du 3 ; c'est-à-dire :
Matière, Âme et Esprit. Pensée, Parole et Acte. Manifestation, Création et Réalisation.
C’est par la loi du triangle que le « Monde » fut créé, c'est-à-dire ;
le ciel, (36/9) la terre (72/9) et l’homme (108/9)
Dans la tradition du judaïsme, le triangle équilatéral symbolise Dieu, dont il est interdit de prononcer le nom. Chez les hébreux, le triangle est symbole de perfection.
Lorsque l’on prie, les deux mains jointes, le bout des doigts dirigés vers le haut, on forme un triangle qui favorise ainsi le transfert des pensées.  

Et que penser du « triangle des Bermudes »  Mythe ou légende ? Certains font remonter l'origine de ce mystère à l'époque de Christophe Colomb. Néanmoins les disparitions inexpliquées ont été observées entre 1945 et 1975.
A cette époque, 37 avions, plus d'une cinquantaine de bateaux et même un sous-marin atomique, disparaissent mystérieusement et sans qu'aucun débris ni corps n’aie été retrouvé. Les victimes n'envoient jamais le moindre S.O.S. mais affirment peu avant le drame que leur traversée se déroule tout à fait normalement.
A l’exception du vol 19, constitué de 5 avions torpilleurs Avenger, les avions quittent la base aéronavale de Fort Lauderdale, en Floride, le 5 décembre 1945 pour une simple mission de routine.

Je cite :
Au bout d'une heure, le lieutenant Charles Taylor averti la tour de contrôle qu'ils sont perdus. La tour demande au vol de prendre la direction de l'Ouest, mais l'officier lui répond :

«  Nous ne savons pas où est l'ouest. Tout est faux, étrange. Nous ne sommes sûr d'aucune direction. Même l'océan ne semble pas comme d'habitude »
Le contact radio est alors rompu, et un hydravion bimoteur part à son tour pour leur porter secours, il ne reviendra pas. La commission d'enquête de la Marine et personne d'autre ne peuvent donner d'explication sur la disparition des six avions et vingt-sept hommes. Le vol 19 reste le cas le plus célèbre de disparition inexpliquée du triangle des Bermudes.  

http://www.mythes-et-legendes.net/bermudes.php3    

 

  Hexagramme

L’hexagramme est aussi appelé Sceau de Salomon. Il est composé de deux triangles équilatéraux entrecroisés formant une étoile à 6 branches.  
Le sceau de Salomon est composé de deux triangles inversés et signifie la sagesse humaine.  
La pointe dirigée vers le haut signifie l’eau et représente la supplication alors que la pointe dirigée vers le bas signifie le sexe féminin et représente le réceptacle, l’acceptation.  
Cette figure représente : le Feu, la Terre, l’Eau et l’Air.  
Le chaud, le sec, l’humide et le froid.  
Il englobe également les sept métaux de base, c'est-à-dire :  
Au centre, l’or-Soleil. tandis que chaque pointe représente un métal et une planète ; argent-Lune, fer-Mars, cuivre-Vénus, étain-Jupiter, mercure-Mercure, plomb-Saturne.

L’hexagramme démontre un mouvement rendu difficile par l’obligation de faire collaborer ensemble deux énergies fondamentalement différentes. L’une est dense et forte, l’autre plus fragile. Cependant, afin de maintenir un bon équilibre, chacune a besoin de l’autre.  
 

L’Etoile

L’étoile est représentée avec 5 ou 6 branches.

Vénus, ou l’étoile polaire, indique le Nord et donne l'axe de la galaxie, autour duquel tourne le firmament. C'est par rapport à elle que se définit la position des étoiles, celle des navigateurs, etc. Nommée également « étoile du berger » elle est la première à apparaître le soir et la dernière à se dissiper le matin. Elle est source de lumière et a toujours guidé l'homme. C’est elle, dit-on, qui guida les bergers vers Bethlehem. Et ne dit-on pas de quelqu’un qui a de la chance, « qu’il est né sous une bonne étoile » ?  
 

  La roue

Sur le plan terrestre, la roue à 8 rayons assure physiquement le même objectif que l’étoile dans le ciel.  
La roue à 8 rayons a la particularité de désigner les 8 pôles.
Bien avant les progrès technologiques et techniques, les marins s’en servaient comme gouvernail pour se diriger.  
L’exemple des palettes du moulin, actionnées par le vent ou l’eau, démontre bien le phénomène du mouvement et de la force qui en résulte.  
Dans la plupart des traditions, la roue à 8 rayons est un symbole solaire très important.  
Le "rayonnement"et le mouvement font qu’elle est un signe du futur, elle entraîne et pousse sans cesse vers l’avenir.  

Dans l’antiquité, la plus grande révolution pour l’homme a été sans aucun doute la roue. Elle a apporté aux premières civilisations le moyen de se déplacer plus facilement et aussi de transporter et échanger le ravitaillement et les objets nécessaires à leur survie.

 

L’ovale  

La forme ovale représente l’œuf et la création.

Cette photo offre une idée permissive d’évoluer dans des positions différentes. Elle donne également une impression de fragilité. Les ombres, clairs et foncés, le yin et le yang, ainsi que l’aura jaune démontrent bien la vie active des formes.  
Le monde, ainsi représenté, justifie qu’il est né d’un élément masculin et d’un élément féminin et qu’il suffit d’un troisième élément, la volonté divine, pour que le processus de vie devienne fonctionnel.  
La plupart des scientifiques pensent que la création est née du Big Bang. Certains acceptent la théorie des civilisations anciennes qui prétendent que le monde serait né d’un œuf sorti de l’eau.

La mythologie raconte que Cronos, le plus jeune fils de Ouranos ayant mutilé son père, jeta dans la mer de la semence virile et de là sortit la Vie.  
Bien des clés on été découvertes et résolues mais celle de la création du monde reste encore un mystère. Tant qu’il y aura opposition d’idées, elle ne le sera sans doute jamais.  

  

La clé de voûte

 

La clé de voûte céleste ou, Temple des étoiles,

est une formation de quatre étoiles dans la constellation

d'Hercule : Epsilon, Zêta, Eta, et Pi.
Des astronomes inspirés ont nommé la voûte céleste,

KEYSTONE, en anglais et CLÉ DE VOÛTE, en français.

http://perso.wanadoo.fr/jean-paul.barriere/univers/code19.htm

Dans les édifices, la clé de voûte ou « pierre angulaire » est la pierre en forme de coin servant à soutenir les autres pierres. Elle est indispensable dans toutes les constructions qu’elles soient matérielles, spirituelles ou symboliques.

Dans tous les concepts religieux ou spirituels, la clé de voûte ainsi que le triangle, ont une haute valeur symbolique, plus encore que toutes  les autres formes. Dans la religion chrétienne et selon l’Evangile de Luc, Jésus est la Pierre angulaire. Il est écrit ceci dans : «  LUC-20:17-18 » : Fixant le regard sur eux, Jésus dit: "Qu'est-ce donc que cette parole de l'Ecriture: La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre angulaire.-

Dans une famille, c’est le plus souvent la mère qui tient le rôle de pierre angulaire. Cette désignation est aussi donnée à la personne la plus forte d’un clan, d’un parti ou d’une association. Parfois c’est l’aïeul qui remplit cette fonction. La pierre angulaire peut être douce et amicale, mais dans le cas contraire elle peut devenir tyrannique.

 

La clé du Nombre

La clé des Nombres est le zéro 

Le Nombre et le son sont l’essence même de la vie, ils sont le fondement de toute création.

Pythagore, entre 570 et 480 av. J.-C., donna une interprétation mystique aux Nombres en attribuant un Nombre à chaque chose. Pour lui, les Nombres étaient la langue par laquelle Dieu nous parle, ils sont sacrés.

Il créa son école, appelée aussi « Fraternité pythagoricienne ». Cette école était une association scientifique, philosophique, politique et religieuse avec des règles de vie et d'éthique rigoureuses. Il y enseigna la correspondance existant entre les Nombres et les mécanismes de la nature. Il déclara que « Tout est Nombre ».
Les Nombres sont le principe des choses, l’harmonie universelle, rien ne peut se faire sans les Nombres.

Le zéro possède le germe, l’essence du monde, il contient la création toute entière. Il a le pouvoir de créer, de multiplier. Les zéros qui viennent s’ajouter à la droite des Nombres les multiplient au-delà même du compréhensible, alors que, placés à la gauche du Nombre, ils les réduisent à l’infiniment petit.

Sur le plan de leur structure, le Nombre zéro ainsi que la lettre O sont créés d'un seul trait. Ils sont sans commencement ni fin.

 

La Clé du son

 

OM

Le plus puissant des
Mantras

 

OM EST LA CLE DU SON ; C’EST L’ENERGIE ABSOLUE.

Les Hindous, tout comme les Egyptiens, prétendent que le son est à l’Origine.  
Les adeptes du Big Bang ne sont pas loin, eux aussi, de cette croyance.
Selon la tradition Hindoue et dans de nombreuses autres philosophies ou traditions, OM se pratique chaque jour. Cette énergie est efficace en vue d'une TRANSFORMATION SPIRITUELLE ou alchimie spirituelle.
Om, c’est le TOUT, c’est l’essence divine.

Dans toutes les traditions, nous trouvons des références au Verbe Créateur, au son magique. Ainsi, l'Evangile selon St-Jean nous parle du Verbe Créateur "qui est au commencement de tout et par qui tout a été fait".
 

Le O est la Clé de la création.

En prononçant Ooooooo, les valeurs du O sont telles, qu’elles déclenchent des vibrations d'une portée infinie et pénètrent dans l’Absolu. Elles rendent plus fort celui qui les prononce.

La combinaison de « Ooooooo » et « Mmmmmm », crée des vibrations de puissances qui agissent sur le physique, le psychisme et le spirituel de l'individu.
En prononçant la combinaison « Ooooooo-Mmmmmmm » les énergies contenues dans ce Mantra sont d'une telle puissance qu'elles agissent sur l’individu qui l'entonne, mais également sur celui qui l’entend.
C'est une façon directe et forte de renforcer la volonté de ceux qui pratiquent ces mantras d'une façon sage et réfléchie.

Il est essentiel de signaler que l'emploi du mantra OM doit être manié avec sagesse et circonspection. L'utilisation abusive du Om entraînerait celui qui s’en sert dans une intention personnelle vers une profanation  qui pourrait  lui être fatale.

Certains individus, fatigués de la vie sans saveur qu’ils ont mené, recherchent des valeurs illusoires et font appel à des palliatifs tels que la drogue, l’alcool, le mauvais emploi du sexe ou le fanatisme et tombent dans de profondes dépressions. Certains se retournent vers les sectes et deviennent alors les prisonniers de ces manipulateurs.

Il n’est pas rare de nos jours de constater l’influence qu’ont certains gourous sur la personnalité des âmes fragiles et peu sûres d’elles. Ils en profitent pour dogmatiser leurs adeptes et en font des zombies prêts à tout pour les servir.

La méthode employée par les gourous est simple. Elle consiste à faire lever très tôt les adeptes et, n’ayant dormi que quelques heures et étant le plus souvent à jeun, à leur faire entonner ce mantra remarquable. Le Guide sait que, par ce biais, il a désormais le pouvoir sur le mental de ceux qu'il veut manipuler à sa guise.

Les pensées, les formes comme les sons émettent des vibrations qui s’étendent au delà de notre imagination. C’est la raison pour laquelle il est important de bien penser le mot.

L'Être, dans sa nouvelle incarnation, doit s'employer à servir le Plan Divin. Il le fait souvent inconsciemment mais il est aussi capable de le faire consciemment. L'incarnation qu'il vit en cet instant est décidée avant sa naissance et en accord avec le Plan Divin. Elle est fixée dans le but de changer son niveau personnel et dans le seul souci d'une évolution possible. Sachant cela, la personne accepte de son plein gré le destin qu’elle s’est choisie, et est prête à le gérer au mieux de ses capacités.
A la naissance, l’Homme oublie les valeurs essentielles et ce n’est que par la suite qu’il en prendra conscience. Chaque individu est un chercheur qui vient pour apprendre et tenter de comprendre. Malheureusement, il s’égare parfois et ne se soucie plus guère de la mission qu’il est censé venir remplir.

Au moment de la gestation déjà, le fœtus est en relation avec les sons. Le toucher, l’odorat et les autres sens viennent ensuite. Avant même d'apprendre à parler et à compter, l'enfant répond aux sons. Les comptines, et plus tard les chants, sont à l'origine de l'initiation à la vie active d'un enfant.

Dans un tout premier temps, il est très important de savoir de QUOI ce Mantra est constitué, à QUI il s'adresse et quel BUT il est supposé atteindre.
OM, certains prononcent AUM, est antérieur à Amen ce qui signifie qu’il est une synthèse des religions, mais n’appartient à aucune de précise.
Chanter OM à haute voix, ou simplement le formuler en pensée, calme le mental et favorise la concentration.

Les valeurs de OM ne sont plus à démontrer. Ce qui l'est, cependant, ce sont les valeurs contenues dans chaque lettre et dans chaque Nombre en particulier, afin de mieux saisir l'énergie extraordinaire qui est véhiculée par l’ensemble de ce Mantra.
Celui qui n'a pas compris les Richesses Divines contenues dans les lettres OM ou AUM devrait s'arrêter un instant et prendre le temps d'y réfléchir sérieusement, c’est ce que je lui propose de faire maintenant.

Dans toutes les langues, le premier son que l'enfant prononce et qui est tout à fait intelligible pour lui, est "MA".  
Ma
, qu’il répète plusieurs fois de suite, comme pour bien se persuader, mais surtout pour persuader son entourage qu'il a changé de plan et que, grâce à ces deux lettres, il peut affirmer :
 

« J'existe  Maintenant à ce niveau »  

Le <M/13> signifie, « j'ai subi la transformation de mon être, je vais en conséquence vivre le temps qui m'est imparti », <1+3=4>  
Le <A/1> d’aspect pyramidal, invite à se positionner, à prendre racines tout en sachant qu’il donne, grâce à sa forme, le moyen de puiser l’énergie vitale dans la force Divine.  
Etant la première lettre de l’alphabet il montre la conduite à suivre.  
Le UN étant le pilier des Nombres, il véhicule également la force Divine. Il possède l’énergie de tous les Nombres.

Prononcer « Mmmmmmmmm », (13/4) c'est transmuter la force Divine d'un plan à un autre et en faire une énergie créative.  
Entonner « Aaaaaaa » (1), c'est établir la force du A mais également du « 1 », c'est-à-dire, établir la Force de Dieu en soi. C'est accepter la force divine comme étant le support et notre Maître absolu.  
L’un des tous premiers mots que l'enfant prononce et que nous comprenons sans difficulté est le palindrome "Non", Il se lit dans les deux sens et ne change donc pas le sens de la volonté du non. L'enfant comprend bien vite qu'en prononçant "Non", il est en mesure de s'affirmer. Il prend conscience que ces trois lettres engendrent une réaction immédiate chez son interlocuteur. Dès lors le non, prononcé par l’enfant, responsabilise les parents qui se trouvent confrontés à des responsabilités dont ils n’avaient sans doute pas mesuré l’étendue.  
Le mot « Non » refuse mais également affirme:  
« J'existe, je suis donc une personnalité, je souhaite être reconnu et pouvoir user de mes droits, 

 
Veuillez me reconnaître ».

   

Les clés musicales  

Il y a une musique dans le soupir du roseau  
Il y a une musique dans le jaillissement du ruisseau  
Il y a une musique dans toute chose,  
Si les hommes savaient entendre  
La terre n'est qu'un écho des sphères

Lord Byron

 

La magie des sons           

Nous avons vu que Om est la clé des sons et que Ma est le premier mot que le bébé prononce afin de se faire entendre. Il s’exerce peu à peu à varier l’intonation du son « Ma ». C’est alors tantôt un moyen de solliciter de l’attention ou de se bercer lui-même afin de s’endormir.  
Depuis toujours l’homme a cherché à utiliser les sons. Il les a utilisés tout d’abord pour transmettre des signaux ou des informations mais également pour des appels de détresse. Il s’en est aussi servi pour éloigner les animaux sauvages qui devenaient des dangers.  
Grâce à la magie des sons, les sentiments de joie ou de peine peuvent s’exprimer par des mélodies. C’est ainsi que naissent les chansons. Dans les rencontres, les fêtes et les manifestations, les participants chantent, l’ambiance est à la joie des retrouvailles et à la détente.  
Pour donner un sens plus harmonieux aux sons, les clés musicales ont été créées. Ainsi les hommes peuvent s’harmoniser et chanter en chœur et selon leur propre timbre de voix.  
Dans les écoles autrefois, un moment de la journée était consacré aux chants. Commencer une journée par une chanson réveille l’enfant en douceur et le prépare à une meilleure écoute.
 
Les esclaves noirs savaient qu’elle était la force des sons. Dans les plantations, les rythmes qu’ils scandaient en chœur cachaient parfois des renseignements qu’eux seuls pouvaient décrypter. Si certains étaient des signes d’espérance, d’autres cachaient des désirs secrets d’évasion.  

C’est au 18ème siècle, durant l’esclavage, que l
es « Negro spirituals » sont nés. Ces chants religieux sont tirés de textes bibliques et issus du monde réformé, méthodiste et baptiste. L'appellation de « Negro spirituals » s’est transformée au cours de l'histoire en « Gospel Songs ».  

Des chercheurs tels que Madame et Monsieur Kirlian à qui l’on doit la découverte du procédé Kirlian ont démontré que les plantes réagissent à la musique. D’autres expériences sur des vaches ont prouvé qu’elles produisent plus de lait lorsqu’elles entendent de la musique.  

Les 9 symphonies [1]  de Beethoven décrivent magistralement les clés musicales de 1 à 9 et nous font comprendre ainsi la manière dont sont véhiculées les vibrations des mots qui y sont inclus.  
Etonnante destinée que celle de ce grand compositeur qui, devenu sourd à l’âge de 31 ans, n’en continua pas moins de composer de remarquables pièces de musique. Sa surdité le servit dans ses créations car, étant coupé des bruits extérieurs dit-il, il lui était possible d’entendre au-delà de ce plan et de percevoir la musique cosmique et de nous la transmettre.

A l’âge de 30 ans, Beethoven créa la première symphonie en Do majeur. La note dominante spirituelle de cette œuvre est celle du 1, le mot-clé est « Pouvoir ».

Le nombre 1, est le premier symbole de la divinité. Il signifie également l’Ego, l’individu dont le but du voyage à travers l’évolution est de manifester sa divinité innée, son JE.  

A l’âge de 33 ans il composa  la deuxième symphonie en Ré mineur dont le mot clé est « Amour ».

Le Nombre 2 représente le principe féminin. Dans cette deuxième symphonie il manifeste l’Amour suprême et la protection sécurisante de l’esprit maternel.

Philip Hole, expert en musique, remarque que cette symphonie est une musique qui insuffle la sérénité, la beauté, la gaieté et le courage.  

Dans la troisième symphonie en Mi bémol, Beethoven fait ressortir les forces vibratoires du 3. Le UN, le Pouvoir et le DEUX, l’Amour, s’associent. C’est la force qui réside dans le Nombre 3. Le mot-clé de la troisième symphonie est « Héroïque ».Beethoven a 35 ans lorsqu’elle est jouée pour la première fois. Elle était sa préférée.  

La quatrième symphonie est en Si bémol majeur, le mot-clé est « Beauté ».

Elle est la résultante de la puissance du Pouvoir, de la Force et de l’Amour. Le Nombre 4 est la manifestation. Berlioz dit de la 4ème  symphonie que c’est le chant de l’Archange Mickäel contemplant le monde qui se lève au seuil de l’Empyrée.    

« Liberté »  est le mot-clé de la cinquième symphonie en Do mineur. Elle est un Hymne dédié aux 4 éléments, Feu, Air, Eau et Terre. Le Nombre 5 est aéré et libre de tout mouvement.  
L’esprit de Beethoven s’est incarné dans la musique. « Celui qui a écouté la 5ème symphonie a entendu battre le cœur du compositeur », avance Sir Olivier Lodge, spirite et écrivain anglais. Celle-ci est la plus connue et la mieux comprise de toutes.

La sixième symphonie en Fa majeur est un Hymne sublime à la Nature. Son mot-clé est « Unité ».

Il avait 38 ans lorsqu’il l’a composée. Le Nombre 6 exprime l’amour, la beauté et la Lumière-Divine. Dieu, l’homme et la nature forment ensemble le triangle cosmique. Plus l'homme est en harmonie avec Dieu, plus profondément il pénètre les mystères de la Nature. Beethoven disait : «Dans les champs il me semble entendre chaque arbre répéter  Saint, Saint, Saint ».

La septième symphonie en La majeur déborde de l’aspiration du nombre 7 et le mot-clé est « Exaltation. »

A 43 ans, en pleine possession de ses forces spirituelles, Beethoven donne à cette œuvre une dimension infinie.

De la 7ème symphonie, Philip Hole dit : « Chaque fois que la musique est jouée, chaque fois qu’elle vient à l’esprit, elle éveille des pensées nouvelles et chacun rêve ses propres rêves ».

 

La huitième symphonie est en Fa Majeur, son mot-clé est « Harmonie ». 

Beethoven avait 43 ans lorsqu’elle fut jouée pour la première fois. Comme le Nombre 8 est le lien entre le ciel et la terre, il n’a ni début ni fin. Un critique d’art a dit de cette composition qu’elle est divine dans le monde du son. « Elle a un charme durable, non moins naturel, un fini parfait et un fond riche de bonne humeur, a déclaré Romain Rolland.

 

C’est à l’âge de 54 ans que Beethoven acheva la neuvième symphonie en Ré mineur. Son mot-clé est « Consommation ».

Le Nombre 9 est le Nombre de l’homme.

Contrairement au Nombre 1 qui contient tous les éléments vibratoires des 9 Nombres à l’état latent, le Nombre 9 les manifeste tous. C’est pour cette raison qu’il est la plénitude. 

Dans cette symphonie l’esprit s’unit à la matière, le fini se mêle à l’infini,  Dieu et l’homme se rencontrent.

 

La clé du Moi intérieur

Le jardin secret

La clé qui donne accès au MOI intérieur est très importante, car elle est celle qui sauvegarde l’intimité de son jardin secret. L’individu, encombré par des problèmes de toutes sortes, tels que soucis, chagrins, tabous, manquements ou orgueil, tente de protéger et garder secrète cette partie de lui-même. Il tente même parfois de l’oublier.

Le jardin secret est celui dans lequel on enfouit des sentiments que l’on souhaite soit offrir, soit garder pour soi. C’est sans doute ceux qui sont le plus difficiles à exprimer car ils ne sont pas toujours perçus de la manière que nous le voudrions.  
Il est donc légitime que l’on se pose des questions au sujet de cette clé du Moi intime. Doit-elle servir à ouvrir, à fermer ou encore ne vaut-il pas mieux de laisser son Moi intérieur ouvert  ?  
Un grand travail d’introspection rend la tâche longue et difficile pour déterminer ce qui doit être changé en soi. Une seule vie ne suffira sans doute pas pour en venir à bout.  
La clé de son jardin secret, immatérielle mais néanmoins bien réelle, est censée protéger et non pas enfermer.  
Peut-on placer une limite entre « protéger et enfermer » ? Il est difficile de répondre à cette question car c’est le « MOI » qui va seul en décider.  

Il faut faire la différence entre JE et Moi.

JE [2]

A l'époque des Pharaons de l'Egypte ancienne, il n'était permis qu'aux gens de la famille royale et aux hauts dignitaires de prononcer le mot JE !  
« JE » est la partie divine qui est en nous et qui nous unit à Dieu. Il est indivisible. Il est antérieur à notre existence et il nous suit après notre mort.  
Il est la partie pure de l’individu, celle qui n’est pas matière.
JE est la puissance et la force qui manifestent la pensée et qui fournit le pouvoir d’agir.

Moi

Le Moi c’est la personnalité, l’être vivant. Sans JE, le Moi n’existerait pas. Il est l’égo, l’être pensant. C’est ce qui peut être transformé par les expériences de la vie mais surtout par sa manière de penser.  
L’égo est le sujet principal des psychanalystes.
« Je » ne peut être utilisé que pour se désigner soi-même alors que Moi est interchangeable ; Toi va s’adresser à n’importe quel interlocuteur.

La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse.  
Elle se couvrira de fleurs et tressaillira de joie  
Avec chants d’allégresse et cris de triomphe.  

Inconnu

Le terme de narcissique est employé comme étant une fixation affective envers soi-même.
 Ce terme est dérivé d'un thème mythologique : 
Narcisse qui, se regardant dans un étang se trouve si beau qu'il tente de saisir sa propre image et périt noyé.


Toute légende ne vaut que ce que l’on veut bien en comprendre et relever. 
Pourquoi le fait de saisir sa propre image pourrait-elle nous perdre ?
Les références faites à l’être narcissique, ne vivant que pour lui-même, sans aucun égard pour autrui, 
ne sont pas forcément vraies.  Cette connotation négative n’est donc valable que dans certain cas.

Le reflet de son image dans un miroir donne à l’individu qui souhaite changer quelque chose en lui, un support afin de se connaître mieux. Se regarder face à face, c’est apprendre à se regarder intérieurement, se « reconnaître », s’admettre et décider de transformer ce qui peut l’être. C’est aussi apprendre à ne pas fuir devant ses problèmes mais les affronter avec courage et volonté.  
L’erreur de Narcisse est qu’il n’a pas compris que, derrière cette image, il y a l’être intérieur JE conjugué avec, MOI.

Grâce aux lettres et aux Nombres du JE et du MOI, nous aurons une meilleure compréhension du rôle et de la détermination impartis à chacun des nombres et chacune des lettres.  

JE = J/10 + E/5 = 15 /6  
15 est le Nombre du mystère. Il est secret, caché et infini. Le 6 est Amour et responsabilités.  
J/10 c’est celui qui ramène au pilier des Nombres le 1 (1 + 0 = 1)  
E/5 est l’axe qui entraîne la flexibilité.  
JE est ainsi le maître intérieur, celui qui voit au-delà des apparences.  
 
MOI = 13+15+9=37/10  
37/10 : Est la dualité de l’être. En égale proportion, il est le bien et le mal.  
M/13 : Transforme le MOI, c'est-à-dire l’égo de l’individu selon que la pensée est active dans un sens ou dans un autre,
c'est-à-dire qu’elle soit dirigée vers le bien ou vers le mal.  
O/15 : Est l’absolu du MOI. Il est responsable du mot. C’est lui qui sera modifié et influera sur l’être pensant.  

I/9 : Est la partie sensible et intuitive de l’égo.  
 
Surveillez et contrôlez vos pensées.  
JE vous dis : « ne dites pas : Je vais me guérir ».  
Mais dites plutôt :
Je suis en bonne santé…...  

M
ieux encore, dites :  Je suis en très bonne santé »  ! [3]

Répétez-le à vous-même autant de fois qu’il est nécessaire et aussi souvent que possible même si présentement ce n’est pas encore le cas.  
Et même si, à première vue,  il vous semble que le résultat est identique, il ne l’est pas pour le subconscient.  

Le subconscient entend ce que vous avez formulé. Aussi il va transmettre au psychique, « très bonne santé » ce qui va forcément améliorer votre état « d’âme et de corps ».  

Gardez-vous bien de dire MOI-JE.  
« JE » détermine la volonté, tout en laissant à « MOI » le choix d’agir.  MOI, en cherchant à satisfaire ses propres ambitions, peut se tromper. Dans ce cas MOI cherche à dominer JE.  
L’harmonie entre JE et MOI n’est réalisable que si MOI (l’égo) se réfère à JE (son maître intérieur), aussi il faut que MOI consente à laisser agir JE.  

Pour cela, «
lâcher prise et laisser agir Dieu  » est la meilleure formule pour réussir sa spiritualité.

Méfiez-vous ! Dans ce monde, le dominant n’est pas toujours celui qui croit l’être.

 

La clé du bonheur

Le bonheur c’est lorsque chaque matin tu dis  
« Merci la vie !   
Ce que tu me donnes à expérimenter aujourd’hui je le ferai de mon mieux 
et le plus joyeusement du monde ».

 

La clé du bonheur

La clé du bonheur consiste à s’accorder le droit à l’erreur et à se réconcilier avec soi-même. Le bonheur est une parcelle fugitive de temps qui peut être courte ou de plus longue durée, selon son désir de faire durer.  
La clé du bonheur se cache dans le cœur de l’homme. Etant invisible, elle a parfois tendance à nous échapper.
Le bonheur ne dépend pas d’une perception visuelle, il trouve sa source, là, dans son propre cœur.  
On le recherche dans des plaisirs matériels, dérisoires ou passagers. Insatisfait, on imagine que le bonheur n’est pas pour soi et qu’il n’est réservé qu’aux autres. On en veut à la terre entière, il semble que tous les malheurs s’abattent sur soi, alors on se demande « pourquoi moi ? »  
Dans ce cas, la bonne attitude à adopter c’est la P.P.P. c'est-à-dire la Pensée Positive Permanente.

Ce comportement est essentiel pour obtenir un bonheur durable. Il a été expérimenté avec des effets positifs réels par des personnes qui ont surmonté de graves difficultés de personnalité ou accepté leur infirmité physique grâce à cette méthode pratiquée à chaque instant.  
La souffrance est un sentiment difficile à saisir, certains souffrent d’être trop grands, d’autres de nanisme, toutes les souffrances ne sont pas apparentes, certains geignent et d’autres y trouvent un moyen d’évolution.  
Les handicaps ont tous cela de commun qu’ils ont chacun leur raison d’être. Réalisant cette évidence, la moitié du chemin vers le bonheur est en bonne voie de réussite ou du  moins sur le sentier d’un mieux être. Les personnes ayant accepté ce fait témoignent chaque jour qu’elles sont heureuses, car elles ont trouvé en elles des sources de joie qu’elles n’avaient pas soupçonnées.  
Un chanteur-pianiste aveugle bien connu affirme qu’il ne voudrait pas qu’il en soit autrement car, dit-il, il a la possibilité de vivre intensément des bonheurs qu’il n’aurait pas vécu dans une situation différente.

Selon le docteur Hans Selye, père de la médecine psychosomatique, les gens heureux sont septante fois moins susceptibles de tomber malade que ceux qui entretiennent des pensées de peur, de doute ou de colère.  
Les recherches en médecine psychosomatique ont démontré que les organes internes, en particulier l'estomac, le foie et le cœur, peuvent être affectés par des facteurs émotionnels ou affectifs. On a également constaté que les pensées sereines et joyeuses agissent à l’encontre du mal.

Pour balayer et chasser les pensées désagréables qui empoisonnent votre mental et retrouver la paix intérieure, il suffit de prendre quelques minutes de son temps et procéder à l’exercice suivant : Choisissez un endroit calme.  
Assis ou couché, peu importe, fermez les yeux.

Tout en respirant, profondément, visualisez votre corps en commençant par les pieds et en remontant lentement jusqu’à la tête. Ensuite, en expirant lentement et très profondément, visualisez votre corps cette fois de la tête aux pieds.

Répétez cela 3 fois.  
Maintenant mettez les deux mains croisées sur le cœur.  
Toujours les yeux fermés, respirez normalement tout en vous concentrant uniquement sur les battements de votre cœur.

Tout en gardant l’image de votre cœur, imaginez que l’air de votre respir et expir purifie votre corps.  
Afin d’établir une paix intérieure réelle, répétez l’exercice autant de fois qu’il sera nécessaire.  
Dès notre plus tendre enfance, nos parents nous apprennent à prier avant de nous endormir. C’est une très bonne habitude, car elle prépare l’individu à un sommeil calme et serein.

Néanmoins, je ne me souviens pas qu’une seule fois mes parents, bien trop pressés qu’ils étaient de préparer les enfants pour l’école ou de partir eux-mêmes à leur travail, aient pris un peu de temps pour m’enseigner à remercier pour ce nouveau matin. Il ne leur semblait pas utile d’apprendre à leur enfant à dire :  

 « Merci pour ce nouveau matin ! 
Je choisis d’être heureux durant toute cette journée. 
Ce que je ferai aujourd’hui, je le ferai au mieux pour moi, 
mais également pour le bien-être de tous ceux qui m’entourent 
et qui comptent sur mon aide ».


La clé des ennuis

La prière

La prière est la clé qui donne accès au pouvoir Divin. Elle est à la portée de tous et d’une disponibilité sans faille.

Elle n’est pas réservée aux religieux, chrétiens, musulmans philosophes ou spiritualistes. Nul n’est besoin de croire en un Dieu tel qu’il nous est représenté par les hommes pour sentir la nécessité d’utiliser la prière afin de se faire aider. Elle aide à libérer son mental de tous les soucis et les ennuis qui rendent notre vie insupportable.  

Cette clé est en vous, vous la possédez et elle vous appartient. Il ne vous reste qu’à trouver la bonne serrure, c'est-à-dire la meilleure formule qui vous permettra de solutionner vos troubles. La méthode la plus sûre est celle que vous aurez vous même expérimenté au fil de vos expériences. Vous pouvez vous adresser à Jésus, Mahomet ou à votre ange gardien, peu importe. Pour prier, il n’est pas nécessaire d’être pieux ou d’utiliser des mots appris dans des livres.

Il suffit d’adopter une attitude claire et sans préjugé, de formuler son souhait et d’ensuite laissez agir le plan divin. Si la réponse se fait attendre, ne vous impatientez pas. Néanmoins, rien ne vous empêche de recommencer la demande autant de fois qu’il vous le semblera nécessaire.  

Lors d’un trop grand désarroi, dans lequel les mots et même la force de penser font défaut, l’idée seule de se « connecter » à l’Esprit Divin et de savoir qu’il est présent, mettent le plan divin en action.

Voici la méthode que j’utilise dans les moments où je ne trouve pas de solution immédiate à mes questions et qui a fait maintes fois preuve de réussite.

Aussi, comme pour l’expérience proposée plus haut, choissez un endroit où vous serez seul, du moins intérieurement et dites-vous :  

< Dieu de mon cœur, Dieu de ma compréhension je mets de l’ordre dans ma vie, dans mon corps et dans mon âme. Je fais cela grâce à l’aide de Dieu. >

Laissez un temps d’arrêt et durant ce temps imaginez ce que vous souhaitez se réaliser. Visualisez la guérison ou la situation de bien être qui vous semblerait être la meilleure puis, poursuivez et dites…..

< Maintenant l’ordre est rétabli dans ma vie, mon corps et dans mon âme. J’ai maintenant l’énergie nécessaire pour vivre pleinement cette expérience et s’il plaît à Dieu … Cela sera fait.>  

Après un court temps d’arrêt, n’oubliez pas de remercier. Retournez à votre travail, oubliez votre problème, restez calme et serein sachant que le plan divin agit maintenant pour votre bien.

Persuadez-vous maintenant que <lâcher prise et laisser agir Dieu> est la méthode idéale qui s’impose dans et pour toutes les situations.

Lorsque les ennuis s’abattent sur vous comme des oiseaux de proie et qu’il vous semble être seul devant des problèmes sans solution apparente, il est important de savoir que vous ne pouvez pas contourner les difficultés. Elles doivent être appréhendées avec circonspection.

Qu’ils soient de santé, financiers ou de communication, les problèmes qui se présentent à vous doivent tous trouver une solution.

Si c’est de votre santé qu’il s’agit, il est bien entendu que le médecin est le premier à qui vous allez demander de l’aide. Suite à son diagnostic, vous pourrez accélérer votre guérison par une attitude mentale positive.

Visualisez donc la partie malade de votre corps. Projetez sur elle un regard de santé et en parfaite possession de sa fonction. S’il y a lieu, regardez aussi en pensée l’effet bénéfique du médicament que le médecin vous a demandé de prendre. N’allez pas imaginer que vous allez remettre à sa place un organe ou un membre manquant. Mais vous pouvez, grâce à votre comportement psychique, aider le travail des autres fonctions qui se voient, dans ce cas, contraints à prendre la relève.

S’il est question d’un manque d’argent, ne croyez pas qu’une prière va vous rendre millionnaire d’un jour à l’autre. Soyez prudent et ne demandez que l’essentiel de vos besoins. Voyez tout d’abord si vous avez vraiment tout fait ce qui était en votre pouvoir pour l’obtenir « honnêtement » par vous-même. Dans ce cas promettez, très sincèrement, de ne l’employer que dans la mesure où cela ne nuit à personne et que ce soit pour le bien de chacun.

S’il s’agit de problèmes de communications, ce qui est le plus souvent le cas, commencer par prendre le 50% des erreurs à votre charge. Analysez ensuite ce qu’il est judicieux de faire ou de ne pas faire, car il ne s’agit pas de mettre la faute sur « les autres » afin d’excuser ses propres manquements. Les manquements du voisin ne concernent que sa propre conscience dans laquelle vous n’avez rien à faire. Accuser l’autre pour se justifier soi-même est une réaction humaine mais une grave erreur. Cette attitude ne fait qu’aggraver la situation déjà problématique. Il est avant tout indispensable de s’amender soi-même. Le reste se fera le plus naturellement du monde.

Le sentiment d’être ainsi guidé et protégé par une force extérieure redonne l’assurance qui semblait  vous manquer momentanément.


[1] Corinne HELINE  (Traduit par Stella Mounier)  
http://perso.wanadoo.fr/jean-paul.barriere/divers2/beetoven/ludwig2.htm
 

[2]
«  La clé », de Grace Gassette et Georges Barbarin aux éditions Astra  
[3]
http://www.methodecoue.com/

 

Chapitre 3
Sommaire