L’étranger  

L’étranger, poussé, de gré ou de force,
Etait parti vers d’autres terres.
Vers d’autres lieux  sans mer et sans soleil.
Ne découvrant rien dans cette terre nouvelle,
De ce qui faisait sa vie, ses habitudes et son quotidien.  
Ne trouvant que froideur, parfois même de l’hostilité,
Ne connaissant rien de ce pays nouveau
Et rien non plus de ses habitants,
Déraciné, il arrivait sans bagages, car il avait dû tout laisser.

Comment pouvons-nous comprendre
Que dans ce pays où l’ont a grandi
Dans cette terre qui nous a vu naître.  
Où nos racines, profondément  enfouies,
Qui nous ont généreusement nourries,
Dans ce pays où les montagnes, dressées comme des murs,
Nous laissant voir que ce que nos sens percevoir
Et nos yeux voient, coupé du reste du monde
Comment comprendre pourquoi
Le destin nous a planté là.

Comment pouvons-nous accepter
Que certains hommes s’arrogent  des droits
De vie et de mort sur leurs semblables ?
S’approprient des terres qui ne leur appartiennent pas,
Aspirent à être les maîtres du monde,  
Voulant régner sur des sols qui ne  leur sont que prêtés,
Qu’ils devront bien un jour quitter eux aussi
Et comme nous tous, également tout laisser !

Amis, d’ici et d’ailleurs,
Dites moi pourquoi mon pays serait-il seul
Blâmable de l’ineptie humaine. 
Ou responsable de quelques vieux fous
Avides de pouvoir qui,
Se servant de leurs peuples
Pour satisfaire leurs ambitions voraces,
Et les entraînent à se haïr
Afin de mieux savourer leurs victoires !

Pourtant chacun sait qu’il  n’existe qu’un Maître,
Que ce Maître peut emprunter plusieurs noms,
Mais il ne peut être que seul puisqu’Il est UNIQUE.
Quand comprendrons-nous qu’il est temps de réagir
De ne plus se laisser faire et de dire NON !
NON ! Nous refusons d’être des  boucs émissaires.
Les serviteurs de  « VOS AMBITIONS   »   insensées.
Et de vos appétits féroces.

 Lausanne...  d.wm août 2002  * remanié en nov 2006

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